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MGG - Blog français

Bienvenue sur le blog français consacré à l'acteur Matthew Gray Gubler.
Vous y retrouvez ses news, des photos, des vidéos, des interviews..
Dans la mesure du possible, nos sources seront toujours indiquées, néanmoins nous ne sommes pas infaillibles et si nous oublions parfois de créditer, soyez indulgents ;)

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 10:42

Histoire de commencer fort, je vous propose aujourd'hui le compte rendu de la conférence de presse de deux agents de choc du FBI, Spencer Reid et Aaron Hotchner alias Matthew Gray Gubler et Thomas Gibson de Esprits criminels.

A peine entrés dans la salle, ils se lançaient des petites blagues (pas toujours très fines), ça a vite donné le ton. Thomas se demandait s'il n'avait pas d'autres choix que de devoir s'asseoir à côté de Matthew, qui de son côté se demandait comment faire pour emporter le canapé sur le plateau de tournage. Ils sont tous les deux très drôles (et oui M. Gibson sait sourire !) et très sympathiques, ils se sont totalement prêtés au jeu.

C'était ma première conférence avec plusieurs acteurs sur scène, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils savent captiver un public et qu'ils ont des tas de choses à dire.

Je vous explique quand même un peu le principe de la conférence de presse, une grande salle avec une petite estrade et des canapés pour les acteurs, le plus rapide à demander le micro peut poser une question. Cette année, la traduction se faisait dans des casques pour ceux qui en avaient besoin, pour les autres ça fait gagner pas mal de temps.

http://www.serieviewer.com/media/images/article/interviews/cm_monaco_2011.JPG 

 

Attention cette interview peut comporter des spoilers sur la saison à venir et sur ce qui n'a pas encore été diffusé en France !

 

 

Question : Les histoires sont très sombres parfois, lugubres. Vous arrive-t-il de faire des cauchemars après avoir lu un script ?

Matthew Gray Gubler : Oui ! (En français) Oui.

Thomas Gibson : Avant de tourner chaque épisode nous avons une lecture autour d'une table avec tout le monde, et à la fin on est « oh mon Dieu!» ... on demande si on ne pourrait pas faire une comédie cette semaine. Mais non, la réponse est non. C'est un peu lugubre mais c'est intéressant. Le profiler du FBI qui travaille avec nous, qui est maintenant à la retraite et écrit aussi des scripts pour nous, je lui ai demandé comment il gérait ça. Il m'a dit qu'il se sentait chanceux de travailler sur des cas aussi intéressants et que c'est ce qu'il avait toujours voulu faire. C'est tout ce qu'il avait à se dire quand ça devenait dur.

 

Q : Thomas pouvez-vous nous dire où en sont les négociations et si vous serez de retour l'an prochain ? (Cette conférence a eu lieu le 8 juin, nous n'étions donc pas encore fixé, ndlr)

MGG : Oui s'il te plaît dis nous !

TG : Je l'espère. C'est tout ce que je peux vous dire. J'espère être de retour

 

Q : Le tournage doit commencer le mois prochain...

TG : Oui c'est ce que j'ai entendu.

 

Q : Vous n'avez aucun indice ?

TG : Non aucun. J'espère juste qu'on va pouvoir trouver un accord.

MGG : Je l'espère aussi.

 

Q : Matthew vous avez réalisé un épisode la saison dernière, était-ce un moyen de prendre un peu de distance avec l'histoire? Et Thomas comment était-ce d'être dirigé par Matthew ?

TG : (en chuchotant) On en parlera plus tard ! Non, il était vraiment vraiment vraiment vraiment bon. Il était tellement énergique. Matthew est un super acteur et c'est un très bon réalisateur. Il va probablement faire les deux pour le reste de sa vie. Il peut diriger autant d'Esprits Criminels qu'il veut, je sais que tout le monde pense la même chose il a fait un travail super !

MGG : Oooooh mec !

TG : Et je pense que les deux épisodes qu'il a réalisé donnent un résultat génial.

MGG : On a l'impression qu'on est assis là à rouler des pelles sur la scène. C'est la meilleure équipe et le meilleur cast, et ils ont rendu ça si facile pour moi, et pour tous les réalisateurs (rires). Quand j'ai fait mon premier coup d'essai il y a deux ans, j'étais assez nerveux parce que c'était une grosse responsabilité, et je sentais que ça aurait pu être assez étrange et gênant. Mais tout le monde a rendu ça facile et m'a fait apparaître tellement meilleur que je ne le suis (rires).

TG : Il nous disait qu'il était allé dans une école de cinéma (rires), mais on ne l'a pas cru. Et quand il a réalisé on s'est dit « oh il est bien allé dans une école de cinéma ! ».

MGG : (qui était mort de rire pendant toute la réponse de Thomas Gibson). Le truc c'est de trouver des bons scripts, de bons acteurs et le travail du réalisateur est vraiment facile.

TG : J'ai demandé à un de mes amis, Danny Arbon, avec qui j'ai fait deux films et qui est vraiment super, quelle était sa philosophie au sujet de la réalisation. Il m'a répondu: « minimiser le boulot ». C'est un très bon réalisateur, il y a tellement de façons de bien faire les choses, et pas mal de façons de mal les faire, il faut juste essayer d'éviter celles là.

 

Q : C'est une question pour les deux gentlemen. Avez-vous déjà discuté des raisons qui font que la série a une telle longévité ? Et de quelles circonstances pourraient vous donner envie d'arrêter ?

MGG : C'est une bonne question. C'est une sorte de standard de se demander pourquoi une série si sombre, si effrayante attire autant. Ce qui est d'autant plus étonnant c'est que, au moins en Amérique, les fans sont en majorité des filles. Les cas sont pourtant très durs... Il existe une fascination pour les parallèles, pour les éviter. C'est comme quand on croise un accident, notre instinct est de regarder et on apprend des choses pour ne pas soi-même être en danger. Ca fait peut-être parti de l'attrait. Pour ce qui est d'arrêter, je ne sais pas. C'est une super série, c'est très amusant de la faire. Je ne veux pas raccrocher.

TG : Je pense que c'est inhérent à la nature humaine, ce qui a mal tourné dans la vie de telle personne pour la pousser à faire ce choix peut paraître dingue pour nous. Mais je suis fasciné quand je lis que ça arrive constamment partout dans le monde. Je pense qu'une partie de l'attrait c'est que c'est une question universelle. On essaie de rendre justice à cela. En tant qu'acteurs, et je sais que les auteurs aussi, on sent que les victimes, ces cas, ces questions qu'on essaye d'approcher mérite d'être traitées avec la gravité qui convient. C'est ce que nous essayons de faire et c'est peut-être ce qui interpelle le public. Il y a aussi quelque chose concernant ce groupe d'acteurs. On s'aime bien, (il regarde Matthew), en général (rires des deux). Ca n'est pas toujours le cas, mais ça l'est dans cette série, et je pense que les personnages sont vraiment intéressants, c'est un mélange de tout ça qui fait que ça marche. C'est pour cela que j'espère que les négociations aboutiront.

 

Q : Y-a-t-il des scènes qui vous ont été difficiles à jouer émotionnellement ?

TG : N'importe quoi avec Matthew ! (rires)

MGG : N'importe quoi avec Thomas ! (rires). C'est un truc très étrange d'être dans une série télé parce que vous le vivez pendant si longtemps et d'un coup vous recevez un script « tiens j'ai une mère schizophrène cette semaine ! (rires de Thomas) Et maintenant je vais être accroc à la drogue ! Je vais voir quelqu'un se tirer une balle devant moi ! » On a cette sorte d'improvisation de la vie dans la série, on a de la chance d'avoir de supers auteurs qui font de bonnes histoires. Rien n'a été difficile en soi, c'est un challenge. J'ai eu un épisode où Reid avait des maux de têtes étranges, et l'épisode lui-même était un peu absurde. Y trouver la logique a été un peu dur. Mais à part ça, ce n'est pas vraiment dur, c'est surtout marrant d'être dans la série. Certaines histoires vous affectent ou vous rendent triste mais c'est tout, je ne sais pas. T'en penses quoi ?

TG : En général, quand n'importe quel acteur travaille sur n'importe quel projet il cherche d'abord à comprendre le personnage, et puis vous essayez de l'intégrer tel que vous le connaissez dans telle ou telle situation. En tant qu'acteur dans une série télé vous avez une incroyable opportunité de le faire sur une longue période.  Cette personne que vous connaissez mieux que n'importe qui, mieux que les auteurs, vous la mettez dans différentes situations et vous voyez comment elle réagit. Ca rend les choses intéressantes pour nous et ça nous renseigne sur différents aspects du personnage parce que dans la peau de ce personnage vous vous retrouvez face à des situations que vous n'aviez jamais rencontrées avant. Pour moi l'épisode où je perds ma femme, la façon dont ça arrive, était très gratifiant à faire en tant qu'acteur, mais très difficile.

MGG : Et tu as fait un super boulot !

TG : Ooooh, merci.

 

Q : Justement vos personnages sont très tourmentés, pour différentes raisons l'un et l'autre, est-ce que vous espérez qu'un jour ils vont trouver la paix, ou est-ce plus intéressant à jouer lorsqu'ils sont très tourmentés ?

MGG : Très bonne question. Encore une fois, je ne sais pas vraiment comment répondre. Je ne sais pas, je ne peux parler que pour Spencer Reid. On en revient à ce que Thomas a dit de façon si éloquente, trouver de nouvelles facettes et apprendre comment introduire un personnage dans une situation. Je ne sais pas, la paix pour lui c'est de résoudre des problèmes, je crois que s'il devait s'arrêter d'utiliser son esprit, s'il devenait par exemple schizophrène comme sa mère, il se perdrait totalement. Aussi longtemps qu'il a son esprit il est heureux. C'est la façon dont il vit sa vie.

TG : Ce qui se passe avec ces personnages, avec les vrais agents, c'est qu'ils font quelque chose qui les obsède, quelque chose pour laquelle ils sont très bons, ça les pousse jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. C'est comme Jim Clemente qui travaille avec nous, après 28 ans à travailler sur ces affaires, il est suffisemment en paix pour venir à Hollywood et écrire des scripts. Une des choses à laquelle est confronté Hotch, c'est la gestion de la perte de sa femme et sa responsabilité envers son fils, et de sentir qu'il ne mange, ne dort et ne respire que par son boulot 24 heures sur 24, ce qui je pense le caractérise.

MGG : Il a une cravate sous sa cravate. (Rires)

TG : Oui deux cravates. (Rires)

 

Q : L'une des caractéristiques de votre série c'est de terminer chaque épisode par une phrase souvent d'un grand auteur, d'un grand écrivain, ou de grands philosophes, comment naîssent ces phrases ? Ce sont les scénaristes qui les trouvent ? Est-ce qu'elles arrivent au début et vont guider toute l'histoire ou est-ce qu'ils écrivent l'histoire et cherchent ensuite une phrase qui correspond exactement à ce que le téléspectateur a vu ?

MGG : En fait, c'était l'idée de Shemar (Moore-Derek Morgan, ndlr). Non je plaisante (rires) ! C'est très efficace je pense et c'est l'un des éléments qui rend la série attractive. Je ne sais pas je ne me souviens pas d'avoir été là. C'était déjà dans le pilote...

TG : C'était dans le pilote. Un type qui s'appelle Jeff Davis a écrit le pilote et je pense qu'il l'a terminé avec une citation. Je pense que c'est une des choses qu'il y avait dans les tests qu'ils ont fait, et le public y a bien répondu. Donc je pense qu'en avançant les auteurs ont su que c'était une chose qu'ils voulaient garder. C'est vraiment intéressant et parfois l'histoire suit la citation, et parfois la citation résume l'histoire, ou une grande question qui est survenue. En fait, j'en ai découverte une erronée, et oui il faut vérifier des fois (rires), vous pensez qu'ils ont bien bossé mais parfois ça n'est pas le cas...

MGG : J'ai les déviations, par exemple l'épisode qui se terminait avec le méchant qui disait la citation à Paget(Brewster-Emily Prentiss, ndlr). Tu as terminé une saison avec une phrase comme ça, « on ne sait jamais quand la balle d'une arme à feu peut partir »...

TG : Oui c'était la fin de la saison 4, et c'était le résumé du cas, et on voyait comment il avait affecté toute l'équipe. On me suit chez moi et le tueur m'y attend, et je crois que je dis « et certains jours se terminent... » et Boum. C'était un super cliffhanger, encore un !

MGG : On n'en a jamais (rires).

 

Q : Question très importante pour Matthew. Pouvez-vous nous parler de votre changement de coupe de cheveux ?

MGG : Oui. Au début de la série je me souviens m'être dit qu'à la télé c'est très étrange, les personnages sont en quelque sorte figés dans le temps, comme Théo Huxtable (Malcolm-Jamal Warner, ndlr) du Cosby show. (Thomas explose de rire). C'est comme Sisyphe qui pousse son rocher en haut de la colline, quoi qu'il fasse il reste toujours Théo. Je ne veux vexer personne, j'aime toutes les séries télé mais je voulais m'assurer que le personnage avait une progression, on change tous, particulièrement Reid et moi. J'étais supposé avoir 24 ans quand cela a commencé, la coupe de cheveux en fait partie. On est parti de la mèche à la Steve Buscemi... Quand j'ai eu le rôle, l'une des choses que je voulais c'était de très longs cheveux un peu comme Oscar Wilde. Mais le network ne voulait absolument pas, il voulait qu'on raccourcisse. Avec le succès grandissant de la série j'ai eu plus de liberté dans mes choix et donc j'ai juste voulu les couper pour les agacer (rires).

 

Q : Une question pour Matthew. Dans Esprits criminels votre mère est jouée par Jane Lynch, je voulais savoir comment c'était de travailler avec elle, et si vous aviez déjà pensé à jouer un petit rôle dans Glee ?

MGG : Elle est géniale ! Nous...

TG : Vous devriez l'entendre chanter !

(Matthew nous fait une petite démonstration de ses « talents » de chanteur d'opéra avec un cri)

MGG : C'était un véritable honneur de l'avoir. C'était excitant quand nous l'avions sur le plateau. C'est une super comédienne...

TG : Elle a fait un épisode de Dharma et Greg (il jouait Greg, ndlr) et c'est là que j'ai vu qu'elle était vraiment géniale.

MGG : Je ne savais pas que c'était une si bonne actrice dramatique, je ne l'avais vue que dans des comédies. Elle est adorable. Et oui j'aimerais jouer dans un épisode de Glee. Mais maintenant qu'elle est dans Glee, je ne crois pas qu'elle puisse revenir. En Amérique, on ne vous permet pas ce genre de choses (rires), son travail est assez exclusif. Donc malheureusement, je ne pense pas que nous pourrons le faire.

 

Q : Pourriez vous résumer votre carrière par une phrase ou une citation ? Et soyez créatifs, ne copiez pas l'un sur l'autre.

TM : Je vais copier Mohamed Ali. On lui a demandé un commentaire lorsqu'il a dû prêter serment ou quelque chose comme ça et il a dit « Me ? Oui » (moi ? oui, ndlr).

MGG : Elle est bonne celle là.

TG : Je ne l'ai pas inventé, c'est Mohamed Ali.

MGG : Je vais prendre ça et dire : « Me, Wacky » (Moi, extravagant, ndlr). Je me sens très chanceux.

 

Q : Question pour Matthew, on a pu voir sur Twitter que vous faites pas mal de dessins et de peintures, est-ce que c'est quelque chose que vous aimeriez exploiter de façon plus professionnelle ?

MGG : Oh oui absolument j'aime ça. Ca a commencé avec la série, on a beaucoup de temps sur le plateau, on est assis à attendre donc en saison 1 j'ai commencé à dessiner pour la première fois de ma vie et j'en suis tombé amoureux.

TG : Tu n'avais jamais dessiné avant ça ?

MGG : Non non ! C'est venu comme ça. On est venu me voir avec une photo de DJ Qualls, un acteur...

TG : Oui je m'en souviens.

MGG : Ils m'ont beaucoup soutenu...

TG : Il est vraiment vraiment vraiment très doué, et je n'arrive pas à croire que tu ais commencé pendant la saison 1 c'est bizarre.

MGG : Merci. L'une des premières photos que j'ai refaite était l'une des tiennes.

TG : Oui c'est vrai, c'était bon.

MGG : Merci. J'aimerais faire un livre pour enfant, et continuer à peindre et tout ça. Merci.

 

Q : Encore une question pour Matthew. (Thomas fait mine d'être vexé) Vous êtes l'une des rares personnes que j'ai pu rencontrer qui parle plus vite que moi, et je me demandais si c'est quelque chose qu'on vous a demandé dans vos scènes, ou si c'est vous qui l'avez ajouté ?

MGG : J'ai fait une erreur assez tôt, (rires) je leur ai montré que je pouvais mémoriser ces long textes. Donc ils en écrivent mais je peux voir sur les visages des acteurs et de l'équipe à quel point c'est ennuyeux d'entendre un type avec une voix comme la mienne parler. Donc c'est devenu une partie du personnage. C'est presque un challenge drôle et intéressant de voir jusqu'où je peux aller. C'est comme un jeu mental auquel j'aime jouer.

TG : Ce n'est pas ennuyeux du tout. En fait nous regardons et ça nous bluffe que tu puisses le faire si vite. Il a un peu de la mémoire visuelle de son personnage. Un de nos auteurs, qui devrait rester anonyme, a écrit un speech incroyablement long...

MGG : Oui il faisait 3 pages !! (rires)

TG : Ils l'ont coupé, ils ne l'ont pas tourné en une seule fois. Ils ont fait des coupures pour que ça n'ait pas à être tourné comme c'était écrit.

MGG : Oui. Tu étais dans cette scène. Ca devait être le paiement pour quelque chose.

TG : Oui ils ont du vouloir te punir pour un mauvais truc que tu as du faire.

 

Q : Que pensez-vous du lancement de Suspect Behavior (le spin-off, ndlr) ? L'avez-vous considérée comme une menace pour vous ? L'a-t-on programmée de façon à ce que vous puissiez y faire une apparition, avant son annulation ?

TG : C'est une question pour Matthew !

MGG : (Rires). Ouai !

TG : Le pilote de Suspect Behavior était un épisode de notre série, donc ça a été intéressant pour nous de faire un autre pilote dont en fait on ne savait pas grand-chose (rires). Les acteurs étaient supers, et je pense qu'on a senti que s'ils s'en sortaient bien, ce serait bien pour eux et pour nous. Je pense qu'ils ont eu du mal à trouver un public et peut-être le bon ton. Ils voulaient que ce soit différent mais la même chose. C'est difficile de faire ça, et vous ne savez jamais où une série va vous emmener lorsque vous la commencez. Ils n'ont peut-être pas eu assez de temps, ou peut-être le concept n'était-il pas tout à fait clair, en quoi allaient-ils être différents, quelle serait la spécificité du groupe. Nous avons eu le temps, et je ne sais pas peut-être n'en ont-ils pas eu assez, peut-être que ce n'était pas aussi concret que ça aurait dû.

MGG : L'idée était cool. Tout le monde était très excité par cette équipe de franc-tireurs, et c'est dommage que ça n'ait pas marché.

TG : Mais ce sont de super acteurs et ça a été fun de travailler avec eux. (Il imite un accent, ndlr)

 

Q : Laissez-moi-vous dire que c'était une tentative assez pathétique d'accent écossais...

TG : Ce n'était pas pathétique !

 

Q : Si quand-même.

TG : D'accord. Laissez moi une chance je peux le faire. (Il recommence, ndlr.)

 

Q : C'est mieux. Matthew, vous jouez avec brio le jeune génie. Les gens qui vous rencontrent et ne vous connaissent pas s'attendent-ils à ce que vous soyez aussi brillant ? Et êtes-vous aussi doué pour résoudre des énigmes...

TG : Tout le monde veut le savoir ! Ils me demandent : « il est aussi intelligent qu'il en a l'air à la télé ? ». Je réponds toujours : « non pas du tout !»

MGG : C'est déprimant à quel point je suis totalement à l'opposé...

TG : Ca n'est pas vrai du tout !

MGG : Le chauffeur qui m'a fait faire un tour de Monte Carlo quand je suis arrivé hier...

TG : Qui était génial.

MGG : Oui il était sympa. Je pouvais voir sur son visage à quel point il était déçu quand il a réalisé que je suis presque un demeuré. Je sais qu'on est en France mais je ne pourrais pas indiquer où. Il me racontait des tas d'histoires, et me disait : « mais ça vous le savez ». Sauf que je ne le savais pas ! C'est une chose assez drôle. Je ne suis pas comme ça. Les gens le pensent. J'ai aussi joué un Chipmunk (Personnage du film Alvin et les Chipmunks, ndlr), et c'est celui qui est intelligent, Simon. Donc les gens me voient comme un génie alors que je ne pourrais pas en être plus éloigné.

 

Q : Quel type de relation avez-vous avec le monde de la mode ? Quel style préférez-vous sur le tapis rouge ?

TG : (Montrant Matthew) c'est lui qui est à la mode.

MGG : (Montrant Thomas) Et c'est lui qui a la meilleure allure en costume.

TG : Merci !

MGG : On a une super costumière sur la série qui est très attentive. C'est un point important pour nous tous. Pour moi ça a été un moyen de trouver le personnage. BJ Roger a vraiment fait un super boulot.

TG : BJ n'était pas là pour le pilote, c'était Kat. Elle essayait de me convaincre que Hotch devait porter une veste avec trois boutons, mais je sentais que ça n'irait pas avec le personnage, il fallait une veste à deux boutons. Elle m'a alors dit : « non ça va, ça ressemble à une veste à deux boutons même s'il y en a trois. » Mais je ne voulais pas, je savais à quoi ressemblait ce type et ça n'allait pas. Ca parait dingue tout ça pour un bouton mais c'était important. BJ a tout de suite compris, quand elle est arrivée pour le premier épisode, je lui ai expliqué que nous avions ce désaccord sur les boutons et elle m'a dit « oh non il ne porterait jamais une veste à trois boutons ». Ca a donc été un bon début pour notre relation.

MGG : Les tenues que j'ai sont l'idée de BJ. Elle avait une super idée, on aurait dû le faire. Elle voulait que Spencern'ait qu'une seule tenue pour la série entière. Ca aurait été si bon. Mais en même temps, j'aime les choix qui ont été faits.

TG : Avec leur salaires, ces types ne feraient pas leur shopping à l'endroit où BJ le fait mais on essaie d'avoir des gardes-robes recherchées. Je n'ai porté que deux paires de chaussures sur la série en 6 ans. Et je crois que je n'ai eu la seconde que parce que la première devait être réparée. Parfois c'est compliqué, on me dit ; « tu ne peux pas remettre cette cravate », et je réponds : « mais il le ferait ! » Il y a un degré de réalisme qui est intéressant.

 

Q : Vous avez parlé de la majorité féminine qui semble se dégager de vos fans, quel est celui qui reçoit le plus de lettres d'amour ? Avez-vous des lettres de fans étranges ?

MGG : Shemar Moore !

TG : Oui Shemar.

(Ils nous ont offert une imitation d'une petite chanson de rap que Shemar semble particulièrement apprécier, et cela les fait beaucoup rire.)

(Thomas sort son portable)

MGG : Tu l'appelles là ?

TG : Pourquoi pas.

MGG : Il est quelle heure là-bas ?

TG : il est tôt.

MGG : Vas-y fais-le !  Il sera réveillé (rires). Désolé, j'ai raté la question je pensais aux fesses de Shemar (Rires).

 

Q : Vous recevez des lettres étranges ?

MGG : Je crois que nous recevons tous des lettres. Encore une fois l'attrait de la série, sans vouloir comparer avecBeverly Hills 90210 (rires), ... il y avait tellement de choses dans cette série, les Brandon, Luke Perry... Je pense que tu es Luke Perry.

(Shemar répond au téléphone. Malheureusement nous n'avions qu'un seul côté de la conversation)

TG : Je te réveille ?

C'est Thomas et on est à une conférence de presse où il y a eu une question pour toi.

(Matthew était totalement mort de rire)

Oui c'est vrai, il est quelle heure là-bas ?

MGG : Je crois qu'il est encore au lit. (toujours mort de rire).

TG : Tu es à Miami et tu n'as pas encore été te coucher pas vrai ?

Quelqu'un a une question pour Shemar ?

Il y a une charmante dame qui voulait savoir qui recevait le plus de lettres d'amour, et on a pensé à ton petit rap. Donc voilà. Mais qu'est ce que tu fais à Miami, tu devrais être à la maison. Et tes filles ? Tu es rentré à la maison ? Ah ok. Tu es allé chez toi et là tu es de retour à Miami. Alors quel est son nom ? (rires). Ah je suis un petit malin ! Bon je veux des détails et environ 65 journalistes aussi !

Oh vraiment c'est encore mieux que le Brésil ?

MGG : Waouh !

TG : Bon, (en murmurant) je te rappelle plus tard ! Bonne journée, oui on se parle plus tard. Bonne journée ! (en français)

TG : (après avoir raccroché) C'est fou, il est à Miami. Il est quoi, 9 heures du matin à Miami, 8 heures du matin ?

 

Q : Y a-t-il un personnage d'une série récente que vous auriez aimé jouer ?

MGG : Larry David dans Curb your Enthousiasm (Larry et son nombril, ndlr). Personne ne s'est jamais autant identifié à un personnage de fiction que lui (rires). J'adore cette série.

TG : C'est bon j'aimerais pouvoir penser à quelque chose... Je ne sais pas...Il y a beaucoup de très bonnes séries, donc je suis sûr que je pourrais trouver. Mais là rien de bon ne me vient.

 

Q : Avez-vous déjà visité les vrais bureaux du FBI à Quantico ?

TG : Oui.

 

Q : Comment était-ce ?

TG : C'était fantastique. C'était juste avant que Jim Clemente ne prenne sa retraite. Joe Mantegna (David Rossi, ndlr) et moi étions à Washington et on y a passé une journée, j'en emmené mes enfants et on a fait un tour incroyable de tout le campus. On a vu des agents s'entraîner, on a fait quelques exercices. On a vu un simulateur incroyable avec différents types de scénarios que les agents peuvent rencontrer. On a aussi fait un tour incroyable du labo. C'était génial. On a pu voir comment ils travaillent au renforcement de la sécurité partout. Ca a été extraordinaire.

MGG : J'espère pouvoir y aller bientôt.

 

Spoilers saison 6

Q : Comment réagissez-vous lorsque vous voyez des affaires criminelles aux infos ? Est-ce que vous vous dites : « si Hotch ou Reid avaient été là j'aurais fait comme ci ou comme ça » ?

MGG : Oui, c'est drôle pendant les saisons 1 et 2 j'ai commencé à croire que j'étais un profiler. Et puis j'ai réalisé que je ne suis pas du tout qualifié. Après 6 ans on a parfois des phrases vues dans les dialogues qui nous viennent mais non.

TG : Vers la fin de la saison 6, je ne sais pas si vous l'avez vu, c'est un épisode qui se passe à la plage en Floride et où l'on drague le fond d'un port pour trouver des restes. C'est un épisode très intéressant qui a été écrit par Jim Clemente. Au moment où nous déterrions des corps de la plage, il y avait ces affaires semblables à New York qui restaient insolubles, et Jim a dit : « tu arrives à croire que ça puisse arriver en même temps? », je lui ai répondu « ba oui c'est toi le profiler, c'est toi qui a écrit ». C'est intéressant de voir que les affaires à Long Island ont pu influencer la façon dont nous avons tourné certaines scènes. Ce qu'on voyait à la télé reflétait la vérité.

MGG : Fais-leur une imitation de Clemente. Il fait la meilleure imitation que j'ai pu voir.

TG : (prenant une grosse voix pour l'imiter) Non je ne le fais pas. Il pense que je ressemble à Stallone quand je fais ça. (Il recommence mais impossible de comprendre un mot) C'est un vrai new yorkais. Son frère est aussi un agent du FBI à la retraite.

 

Ne loupez pas le compte rendu de demain!

source serieviewer.com 

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